hastings reunion.

THE HASTINGS

La discussion des Hastings était close et bony referma son ordinateur. La prochaine réunion de la fratrie, sans parent, se passerait chez elle, dans le duplex qu'elle occupait avec sa meilleure amie Julina. D'ailleurs, il serait bien de la mettre au courant. Elle attrapa son portable et tapota son message. Désolée ma belle, mais notre soirée série télé devant netflix va être reporté. Les Hastings débarquent pour l'apéro. Bien entendu, elle savait bien que Julina serait enchantée d'avoir du monde à la maison. A moins qu'elle est passé une mauvaise journée et que cette soirée netflix lui aurait fait le plus grand bien. Bony hésita quelques instants. Elle aurait surement dû lui demander l'autorisation avant. Mais la réponse de sa meilleure amie la rassura. génial! on va s'amuser. je serais là un peu tard, je dois voir une amie.
La voilà rassurée. Maintenant, elle n'avait que quelques heures pour aller faire les courses et préparer un bon petit apéro. Elle revint chez elle, deux heures plus tard et s'attaqua au ménage après avoir rangé les cours. Ce soir, pas de repas. Plutôt un apéro dînatoire. Elle avait juste horreur de cuisiner, tout le monde le savait. Pizzas, crudités, petits burgers achetés chez son boulanger préféré et, bien entendu, l'alcool et jus de fruits. Elle savait que cette soirée n'allait pas être de tout repos, avec ses frères, mais ça changerait un peu du calme qui règne chez elle en ce moment. Bien qu'elle se plaisait beaucoup d'habiter avec sa meilleure amie. Elle aimait particulièrement leurs soirées netflix et qui plus est, elles avaient les mêmes goûts.
Il était 19 heures. Tout était fin prêt pour accueillir tout le petit monde. Elle jeta un rapide coup d'oeil. Tout était bien propre, bien rangé. La table était dressée parfaitement. Elle haussa les épaules et dit avec un léger sourire amusé. Le calme avant la tempête. Puis elle s'installa tranquillement sur le canapé en attendant leur arrivée.

@Blaise Hastings @Carter Hastings @Anton Hastings @Ronald Hastings

The Hastings kido

Hastings Reunion

Un long et profond soupire sort de ma bouche. « Comme d'hab Anton, comme d'hab. » Je lève les yeux au ciel et ferme l'application. Il faut maintenant appeler les parents. Une première sonnerie. Je sais déjà comment ça va finir. Une seconde sonnerie. Maman décroche. « Allo Maman ? C'est Anton. (...) Oui je sais que tu sais. (…) Non. (…) Non (…) Je t’appelle pas pour ça maman … (…) Oui promis la prochaine fois. (…) Bref ! Je t'appelle pour que tu garde Hugo cette nuit. Blaise et moi on (…) Oui je sais. (…) On prends Carter aussi. Elle dormira chez Blaise ou chez moi. (…) Ok. (…) Merci maman. » Je soupire de nouveau. Cette famille me fatigue.

Je toque chez Blaise. Pas de réponses. Je retoque. Quelqu'un arrive. « Salut Vee. Je viens chercher Blaise et Hugo. » La belle me fait un sourire. Je retrouve Blaise qui joue avec son fils dans la chambre. « Salut les hommes. Blaise tu as fait son sac? » Il me regarde avec de grands yeux ronds. Je soupire. 18H34. On risque d'être à la bourre. « Je m'en occupe. Dépêche toi d'approcher la voiture et d'attacher ce petit monstre. » Je fais un grand sourire et quelques chatouilles à mon neveu. Puis je pars en quête de son nécessaire de survie pour aller chez ses grands parents.

Je sonne, Blaise juste derrière moi, Hugo dans ses bras, un sac sur mes épaules. « On va être en retard. Carter va râler. Et Bony aussi. » La porte s'ouvre. C'est Carter. On a tout de suite le droit à ses petites réflexions. Oui on est à la bourre, oui tu nous attendais. Aller on passe à la suite ma belle ok ? Puis maman arrive. « On est pas en avance désolé. On te largue un enfant pour te prendre la chieuse. T’inquiète pas tu gagnes au change. » Je fais un clin d’œil à ma sœur. Elle doit retrouver prendre ses affaires. « Grouille toi ou je dis à Bony que c'est ta faute si on est en retard! » Je commence alors à repartir vers la voiture.

AVENGEDINCHAINS

HASTINGS REUNION.

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Tu verrouilles ton téléphone, un sourire pendu à tes lèvres. T'as beau jamais l'admettre, t'es un grand fada des soirées avec tes frères et soeurs. C'est un miracle que vous vous soyez toujours aussi bien entendu, il est vrai que la discorde a eu bien des occasions pour s'insinuer dans vos relations, après tout, Anton ou toi, vous auriez pu les rejeter, ces enfants. Après tout, vous avez quoi, six ans la première fois ? Pourtant, vous les avez de suite aimer. Toi, ta petite préférée, c'est Bony. Tu les aimes tous à en crever. Mais Bony, c'est ta princesse. Tu es sans doute plus proche d'elle que des autres, Anton mis à part. Passer neuf mois dans le même bide ça rapproche les gars. L'homme de ta vie, sans doute le plus bel homme que t'as jamais vu. Bah quoi ? C'est vrai. Puis c'est pas comme si t'allais tomber dans l'inceste. Berk.
Quelques heures plus tard, tu es fin prêt. Douché et habillé, tu joues avec Hugo dans ta chambre. Tu sais pas comment t'y prendre avec les gosses, mais bon dieu, t'es une mère poule. Complètement gaga du petit, malgré l'absence de sa mère, tu t'en sors relativement bien. Ton entourage t'aides, faut le dire. Entre Aj qui t'aides à la maison, Anton qui le prend souvent, le gâte comme pas possible, Bony aussi, et tes parents qui le prennent souvent, on peut dire, que c'est plutôt facile pour le moment. Tu reverras cette phase là à l'adolescence. Tu n'entends même pas qu'on toque à la porte, mais finalement Vee ouvre la porte de ta chambre, laissant Anton entrer. Tu souris, à l'entente de son surnom. Mes hommes. C'est clair qu'il est pire que gaga devant Hugo, pire que toi même. Fait ton sac. Euh. Non ? Tu le regardes les yeux grands ouverts, un sourire mielleux sur ton visage. « T'es le meilleur, je vais la chercher. » Ni une ni deux, tu enfiles à la volée ta veste, tes chaussures déjà au pied, tu claques un bisou sur les joues des filles avant de partir, et tu claques la porte. Tu marches rapidement jusqu'à la voiture, la gare juste devant la porte, miracle. Anton arrive en même temps, tu attaches Hugo rapidement, et tu remontes derrière le volant. Tu rigoles face à la réaction de Carter, puis maman. « Elle dormira chez moi t'inquiètes pas. » Tu rigoles, claque un bisou sur leurs joues, puis ne perd pas ton temps pour repartir à la voiture. 18h59. Aie.

HASTINGS REUNION

Ça faisait longtemps que les Hastings ne s'étaient pas réunis au complet et tu n'aurais raté ça pour rien au monde. Puis, cela te sortirait de cette solitude dans laquelle tu t'enfonçais chaque jours un peu plus profondément. Tu ne pouvais pas compter sur Valentin, celui-ci préférant se noyer dans le travail pour t'éviter apparemment. Alors tu t'ai dit que revoir cette bande de dégénérés qui font bel et bien partis de ta famille te ferait le plus grand bien et te changerait les esprits. Du coup, pour une fois tu ne resteras pas toute la journée en pyjama devant ta télévision à te morfondre et à t'apitoyer sur ton propre sort. Tu essaieras de faire bonne figure face à tes frangins et tes frangines pour éviter leurs regards interrogateurs. Tu te prépares et pendant que tu es sous ta douche, tu penses à ses merveilleux parents qui vous ont élevés, aux valeurs qu'ils ont sues vous inculquer. Tu ne les remercieras jamais assez de t'avoir adopté et de t'avoir appris le vivre ensemble. Oui, chez les Hastings, on est très différents mais de cette particularité, on en a fait une force. Tout le monde se respecte et même si tout n'a pas toujours été tout rose, vous vous aimez. Tu sors de cette douche salvatrice et te sèche avant de t'habiller d'un polo blanc et d'un pantalon noir. Sobre mais efficace. Tu rejoins le salon, jette un oeil à la pendule qui affiche 18h30. Tu espères que tu ne seras pas encore une fois en retard, tu sais que Bony déteste ça. Puis, tu ne veux pas encore être le dernier. Tu enfiles un manteau, ferme la porte d'entrée en descends dans la rue. Tu as décidé de prendre les transports en commun. Au vu de ton état actuel, c'est préférable et si tu es mal-en-point, tu n'es pas inconscient. Tu montes dans le bus, achète un ticket auprès du chauffeur et t'installe au fond du véhicule. Tu regarde à nouveau l'heure : 18h37. Tu ne seras certainement pas bien en avance. Tant pis. Le bus traverse la ville et le trajet semble durer une éternité. Quand tu reconnais le nom de ton arrêt, tu appuis sur le bouton et quelques minutes plus tard, le bus s'arrête pour te laisser descendre. Tu marches quelques mètres, tu te sens faibles, cela fait des nuits que tu n'as pas dormi mais pour eux, tu surmontes la fatigue. Tu appuis sur l'interphone et quand ta soeur répond tu dis : « C'est Ron, ouvre. »

The Hastings kido

Hastings Reunion

N'ayant rien à foutre de sa journée ~~(vive la jeunesse et les journées de congé)~~, elle attendait impatiemment sa soirée. Du coup, pour passer le temps, elle s'est mise à nettoyer sa chambre - à la plus grande surprise de sa mère. Mais bon... Nettoyer reste un grand mot. Elle rangeait un truc à chaque quinze minutes en prenant de longue pause allongé sur son lit à défiler les photos sur instagram. Disons qu'elle perdait son temps plus qu'autre chose. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas passé de moment avec la fratrie Hastings et ça lui manquait. Maintenant, elle était seule dans la maison, coincée avec les parents. Bon, il y avait tout de même ses avantages. Une salle de bain à elle seule, la plus grande chambre, les parents qui la chouchoutent, elle n'avait pas à se plaindre. Cependant, ses parents étaient loin d'avoir les conversations les plus intéressantes du monde. Ce n'est certainement pas avec eux qu'elle va se taper des barres. Mais bon, un jour, ça sera à son tour de quitter le foyer familiale. Un jour... Son sac finalement prêt, il lui restait plus qu'à attendre. Pour faire changement, ils étaient en retard. Ce pourquoi elle fut si heureuse d'entendre sa mère lui crier que ses frères étaient arrivées. « Enfin ! » soupira-t-elle en descendant rapidement les escaliers pour leur ouvrir la porte. En voyant la tronche d'Anton, elle roula les yeux. « Bon, vous voilà ! J'ai failli attendre. » Puis, sa mère arrive pour les saluer à leur tour. Ce qui lui donne l'occasion de constater qu'elle avait oublié son sac. « Ah merde. Attendez, j'ai laissé mon sac en haut. » Avant qu'elle puisse faire un mouvement de plus, son cher frère fit un commentaire. Très, très drôle. « Je m'en fous, elle te croira pas de toute façon. » Anton était connu pour être le retardataire de la famille. Ça lui faisait perdre toute crédibilité. Bref, elle court en haut, redescend et quitte après avoir embrassé son neveu sur le front.

Devant l'immeuble où vivait sa sœur, elle sonna l'interphone pour que cette dernière leur ouvre. Une fois la porte déverrouiller, elle fait la course - seule - jusqu'en haut. Et sans même frapper, elle entre. Bah quoi ? C'est la famille, on peut se permettre, non ? « J'suis là ! Vous pouvez arrêter de vous morfondre. » cri-t-elle en enlevant ses souliers pour ensuite aller rejoindre les Bony et Ron dans la cuisine. « On mange quoi ? » Question importante pour Carter. La bouffe lui en disait gros sur la soirée. Bonne bouffe, bonne soirée !

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